Chères lectrices, chers lecteurs de ce blog, j’ai la très grande joie de vous informer que l’Association Franco-Écossaise (AFE) et la Fondation Catholique Écossaise m’ont décerné leur prix 2022 en récompense de ma thèse « Les métamorphoses de Marie de Lorraine-Guise dans l’Europe de la première modernité », thèse que j’ai soutenu en mars 2021.

Ce prix m’a été remis conjointement par le président de la Fondation Catholique Écossaise, Emmanuel Belluteau, et par le président de l’Association Franco-Écossaise, Thierry Rechniewski, le 18 janvier 2023 à l’ancien Collège des Ecossais à Paris.

Stirling Castle, juin 2011. Photo: Historic Scotland/Historic Environment Scotland (HES).

C’est en début 2008 que j’ai commencé à m’intéresser de près à Mary of Guise, nom que lui donnent les habitants de l’autre côté de la Manche. Je l’incarnais alors au château de Stirling en Écosse dans le cadre du lancement du Stirling Castle Project. En juin 2011, j’étais de nouveau Marie, reine consort de James V d’Écosse, cette fois accompagné d’une dame d’honneur (Stephanie Selmayr, Past Pleasures Heritage Theatre Ltd., à droite), de l’ambassadeur d’Angleterre Sir Ralph Sadler (Mark Wallis, Past Pleasures Ltd.) et de la ministre de la culture écossaise (Minister for Culture and External Affairs), Fiona Hyslop.

Retardé d’un an par un dossier de candidature égaré par l’administration universitaire, mon travail de thèse a commencé en octobre 2015. Pendant les trois premières années, j’ai bénéficié d’un contrat doctoral de l’Université de Reims Champagne-Ardenne (URCA), les deux années suivantes ont été autofinancées. Ce prix de thèse récompense des années de recherche, d’écriture et d’efforts et permettra, je l’espère, de publier bientôt ce travail afin que Marie de Lorraine puisse enfin disposer d’une monographie en français.