N’en déplaise à ceux (et peut-être celles) qui pensent que les femmes puissantes de la Renaissance étaient soit des manipulatrices (Diane de Poitiers), soit des veuves noires (Catherine de Médicis), soit encore des reines sanglantes (Mary Tudor) – la réalité historique est toute autre. Au seizième siècle, une constellation inédite dans l’histoire de l’Europe a vu de nombreuses femmes à la tête de plusieurs gouvernements : Pays-Bas, France, Angleterre et Écosse, pour en parler que des royaumes. Ces femmes de pouvoir ont été détestées, parfois admirées, mais certaines ont été simplement oubliées.
C’est une première depuis 1560 : la presse française spécialisée consacre enfin un article à Marie de Lorraine-Guise. Contemporaine des reines Catherine de Médicis, Mary Tudor et d’Élisabeth Iere d’Angleterre, Marie de Lorraine a toujours été éclipsée par sa célèbre fille Marie Stuart, reine des Écossais. Alors que le règne personnel de cette dernière n’a duré que six ans (1561 à 1567), sa mère a été reine, reine douairière puis régente d’Écosse sur une période de plus de vingt ans. Toutefois, sa vie ou son parcours écossais n’a jamais fait l’objet d’un article de presse, ni d’aucun livre en France.
C’est désormais chose faite. Fille ainée du premier duc de Guise, Marie de Lorraine a affrontée intrigues, guerres, assassinats et d’innombrables dangers et conflits avec courage et intelligence. Le numéro 40 du magazine Historia Spécial lui rend sa place parmi les reines et régentes qui ont marqué le seizième siècle et l’histoire de l’Europe.
A reblogué ceci sur Marie Macpherson.