On ne présente plus Marie Stuart, le monde entier la connaît. Vraiment ? Voici une belle occasion de se faire sa propre idée à propos de cette reine d’Écosse et de France, au moins aussi controversée que Marie-Antoinette. Les deux reines, adorées autant que détestées, soumises sans cesse aux regards et aux jugements de leurs contemporains, sont mortes de la même manière – avec la tête tranchée.
Le Musée national d’Écosse propose une multitude d’objets autour de la fille de Jacques V Stuart, roi d’Écosse, et de Marie de Lorraine. Unique enfant de ses parents qui ont eu deux fils avant elle, Marie Stuart est née en décembre 1542 au palais de Linlithgow. À la mort de son père quelques jours après sa naissance, elle devient reine d’Écosse et est couronné au château de Stirling. Marie, qui a passé sa jeunesse à la cour du roi Henri II en France, a été couronné à l’âge de seize ans reine de France, le 10 juillet 1559.
Parmi tous les objets qui racontent les passions et malheurs de sa vie, ce pendentif en forme de cœur qui est lié au nom de Henry Darnley, son second époux.

Maker unknown, possibly Scottish, c.1571–78. © The Royal Collection. Trust on behalf of Her Majesty the Queen
Peu est connu de ce bijou qui appartenait plutôt à un membre de la famille Lennox, mais il est probable qu’il a été fait par des orfèvres écossais de grand talent comme George Heriot, Michael Gilbert II ou James Gray. Ce pendentif important fait partie des plus anciennes pièces dans la Royal Collection. Par l’attribution tardive de ce bijou au beau prince Darnley, il est également témoin de la transformation précoce de la vie de Marie Stuart en épopée romantique, et du désastre de son mariage en drame passionnel.
L’exposition « Mary, Queen of Scots » au NMS (National Museum of Scotland, Chambers Street, Édimbourg) est terminée depuis le 17 novembre 2013.
Une critique de l’exposition (en Anglais) a été publiée dans « The Court Historian » vol. 19, june 2014, pp. 85-86).
[…] qu’un petit enfant. Rosalind K. Marshall, qui a écrit le catalogue qui accompagne l’exposition sur Marie Stuart , affirme […]
[…] qu’un enfant. Rosalind K. Marshall, qui a rédigé le catalogue qui accompagne l’exposition sur Marie Stuart, affirme […]